Notre projet de société

Ensemble construisons une Guinée prospère et apaisée

Aller à l’école, se former, trouver un emploi, se faire soigner, se loger ou avoir accès a l’eau et à l’électricité est une préoccupation majeure pour la quasi totalité de la population Guinéenne.
Ensemble, nos objectifs seront d’aider chaque guinéenne et chaque guinéen à atteindre un plein potentiel en lui permettant de rompre ce cercle vicieux de la pauvreté et de l’injustice sociale.

PROGRAMME POLITIQUE DU PARTI / PROJET DE SOCIÉTÉ DU PARTI CPUG

TABLE DES MATIÈRES
I.PRÉAMBULE
II. AU PLAN POLITIQUE
2.1 Forme et Nature de l’État
2.2 Régime politique
2.3 Politique intérieure
2.4 Politique extérieure
III. AU PLAN ÉCONOMIQUE, FINANCIER ET MONÉTAIRE
IV. AGRICULTURE, FORÊT, PÊCHE, ÉLEVAGE ET ENVIRONNEMENT
V. TRANSPORTS, COMMUNICATIONS, TÉLÉCOMMUNICATIONS ET ÉCONOMIES NUMÉRIQUES
VI. ÉNERGIE ET MINES
VII. SECTEUR FINANCIER
VIII. AU PLAN CULTUREL ET SPORTIF
IX. AU PLAN SOCIAL
X. FAMILLE, FEMME, ENFANT ET SOCIÉTÉ
XI. ÉDUCATION, RECHERCHE SCIENTIFIQUE ET TECHNOLOGIQUE
XII. SANTÉ
WIII. EMPLOI ET SÉCURITÉ SOCIALE
XIV. AU PLAN DE LA SÉCURITÉ ET DE LA DÉFENSE NATIONALE
14.1 L’armée
14.2 Police Nationale
14.3 Services spécialisés et d’intelligence
XV. AU PLAN DE LA JUSTICE ET DES DROITS HUMAIN

I. PRÉAMBULE :

Depuis la création du CPUG en 2015 et sa reconnaissance formelle en 2020, ses cadres se sont attelés à un travail de fond pour le doter d’un programme politique de développement holistique et intégré comme modèle qui sera le référentiel unifié et fédérateur de la République de Guinée.

Ainsi, ce document de programme trace la dynamique avec laquelle le CPUG entend mettre l’ensemble des forces vives de la Guinée au travail pour un développement durable centré sur la satisfaction des besoins vitaux des citoyens en vue de réduire les disparités et les inégalités existantes permettant de consolider la justice sociale et territoriale.

Le CPUG affirme son attachement indéfectible à la défense de la souveraineté nationale de la Guinée. Il adhère aux instruments juridiques internationaux relatifs aux droits de l’homme notamment, la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme, la Convention Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples ainsi que les Conventions sur les Droits de la Femme, de l’Enfant, des Personnes Âgées et des Handicapés.

Sur le plan conceptuel, notre option politique est la social-démocratie, dont découlent ces différents axes du programme aux plans politique, économique, social, culturel, environnemental et de la gouvernance générale de l’État.

La social-démocratie, comme on le sait, est un courant politique et un système d’organisation de la production, assis sur les fondements et les avantages du capitalisme (entre autres, le droit d’entreprendre, l’accès au capital, à la propriété privée, à la productivité, à la créativité etc.) et qui vise essentiellement :

D’une part, à offrir aux citoyens la stabilité économique et la justice sociale ;

D’autre part, à atténuer voire enrayer les injustices sociales (nées du système libéral capitaliste) et améliorer conséquemment le sort des populations les plus vulnérables.

La vision politique ambitionnée par le CPUG œuvre, dans le cadre de la démocratie républicaine et dans le respect du libre jeu du marché, à obtenir par des réformes et des changements, une organisation sociale plus juste, plus équitable, plus solidaire et conforme aux aspirations de notre peuple.

Le CPUG ambitionne engager la Guinée dans des réformes ayant pour ambition d’asseoir les    bases   d’un développement territorial équilibré et qui mettent l’humain et le citoyen en son centre.

Le CPUG, dans son approche politique et philosophique, « place l’homme au début et à la fin de tout processus redéveloppement » et ambitionne de redonner espoir et confiance au peuple en lui proposant de bâtir une société démocratique qui respecte la dignité humaine dans l’égalité, le progrès, la solidarité et la justice.

Le programme politique du CPUG, tirant sa substance de la social-démocratie se révèle être un condensé d’idées, d’objectifs, d’actions, de mesures qu’il propose au peuple de Guinée comme « projet de société à édifier » pour un avenir plus serein et plus prospère. Ce projet s’articule comme suit :

II. AU PLAN POLITIQUE

La politique étant la conquête, l’organisation et l’exercice du pouvoir d’État pour le mieux-être de la population, le défi ambitionné par le Parti CPUG est l’édification d’un véritable État de droit démocratique en République de Guinée, un État de droit républicain adapté à nos réalités socioculturelles.

CPUG bannit toute forme de monarchisation et de patrimonialisation du pouvoir fondée sur une démocratie de façades et une mise en coupe réglée des institutions républicaines. Il combat également toute forme de discrimination clanique, tribale, régionaliste, confessionnelle ou du genre. Il est plus que convaincu que sans institutions fortes, indépendantes et adaptées, pas de démocratie fonctionnelle et citoyenne. CPUG estime qu’il faut oser l’innovation démocratique. Il reconnait l’alternance politique comme condition sine qua non à la stabilité politique et comme garant de la paix sociale. Il soutient tout régime constitutionnel qui intègre la participation des citoyens aux décisions et le respect des principes et valeurs universels. CPUG stimule les valeurs essentielles susceptibles de mettre les citoyens en confiance pour une participation citoyenne au développement de la nation. Nous mettrons toutes nos potentialités pour l’émergence d’un État intelligent, stratège et proactif, qui sait mettre en place et tirer profit d’une démarche systémique de planification prospective et opérationnelle. Le Parti CPUG travaillera sans répit pour :

La mobilisation de l’ensemble des filles et fils du pays autour d’une même vision du développement ;

Une élite déterminée à promouvoir le développement ;

Une administration économique compétente et performante ;

Une justice indépendante, accessible et au service des justiciables ;

Une société civile capable de contrôler l’action publique à tous les échelons de l’État ;

Une diplomatie de bon voisinage, pacifiste et non hégémoniste, qui favorise l’intégration sous régionale, régionale et africaine.

2.1 Forme et Nature de l’État

Pour sauvegarder la souveraineté et l’intégrité territoriale, le CPUG opte pour un État unitaire, fortement déconcentré et décentralisé pour le renforcement de la cohésion nationale et assurer le développement intégral du pays dans un monde en profonde mutation vers des grands ensembles sous-régionaux, régionaux et mondiaux. Il s’agit d’un État laïc et démocratique,

2.2 Régime politique

Le CPUG opte pour un régime politique de type Présidentiel.

2.3 Politique intérieure

Le futur État de droit réellement démocratique en assurant notamment dans le cadre de la bonne gouvernance :

La promotion d’une administration publique et de développement ;

Le renforcement du pluralisme politique et la séparation des pouvoir.                                    Le rétablissement de l’État dans toutes ses fonctions régaliennes ;

La défense des droits fondamentaux de l’homme tels qu’édictés par la Charte.

Internationale des Droits de l’Homme et tous les instruments internationaux de protection des droits humains, ratifiés par notre pays.

La promotion du processus de réconciliation nationale ;

La séparation des trois pouvoirs : Législatif, Exécutif et Judiciaire ;

La garantie des libertés individuelles et collectives, notamment les libertés d’opinion, de pensée, d’association, de réunion, de presse, de culte, de circulation etc. ;

Garantir à tout guinéen un traitement égal et paritaire de l’accès à l’administration et aux services sociaux de base ;

La consécration et le respect de toutes les diversités culturelles, ethniques, confessionnelles, linguistiques et sociales comme patrimoine national ;

L’opposition à  toute tentative de partition du territoire national, de sécession ou de recours à la force comme moyen de conquête du pouvoir ;

La consécration de la voie des urnes comme unique moyen d’accès au pouvoir ;

La protection de l’environnement et l’utilisation rationnelle des ressources naturelles ;

La promotion de la citoyenneté ;

La promotion du genre dans les secteurs ;

La promotion de la femme et des jeunes ;

La réforme et la redynamisation de l’administration publique en vue d’en faire une administration de développement, de service et de proximité.

2.4 Politique extérieure

Au plan de la politique extérieure, le Parti CPUG., entend assurer :

Le respect des accords, des traités et des conventions internationaux auxquels la République de Guinée a souscrit ;

La redynamisation de la diplomatie guinéenne en vue de la rendre plus active et compétitive ;

La promotion d’une politique de bon voisinage et de non-ingérence dans les affaires intérieures d’autres États;

L’encouragement et l’adhésion aux regroupements régionaux et sous-régionaux au regard des mutations en cours ;

L’établissement avec les autres pays et les organismes internationaux, d’une coopération mutuellement avantageuse prenant en compte le respect de la souveraineté, la complémentarité et ta réciprocité ;

III. AU PLAN ÉCONOMIQUE, FINANCIER ET MONÉTAIRE

L’économie guinéenne en crise depuis des décennies et se caractérise par

Le poids excessif de la dette publique;

La baisse persistante de la production ;

L’inflation galopante ;

La flambée des prix ;

La détérioration des termes d’échange ;

Un taux de chômage excessif et la rareté des emplois ;

Une croissance reposant trop largement sur l’investissement public et l’exploitation excessive des ressources minières;

Pour remédier à cela, le CPUG entend assurer :

La mise en place d’un mécanisme dans lequel l’État devra accompagner le secteur privé pour lui permettre de jouer pleinement le rôle de moteur de croissance. L’État devra prioriser ses dépenses de façon à pouvoir continuer à soutenir les secteurs et les acteurs les plus impactés par la crise et investir dans les secteurs porteurs, qui lui permettront d’atteindre ses objectifs de développement. L’État aura un rôle beaucoup plus de régulateur ;

La sauvegarde des grands équilibres fondamentaux de l’économie guinéenne notamment ceux liés à la production, à la monnaie, au prix, à l’emploi;

La révision à la baisse des taux d’intérêt bancaires pour les rendre attractifs et favoriser l’accès du plus grand nombre de citoyens au crédit et ainsi relancer la production ;

La promotion d’une économie intégrée et autocentrée ;

La création des banques et des coopératives de crédit de proximité en vue de rapprocher le système bancaire des clients ;

La mise en place d’une politique de traçabilité des circuits empruntés par les fonds du secteur informel ;

La revue, l’actualisation, la modernisation et l’application systématique des politiques d’encouragement de la production, de lutte contre la thésaurisations de la monnaie nationale, et l’amélioration de la traçabilité des circuits empruntés par les devises étrangères en tant que mesures destinées à la stabilisation de notre monnaie;

La création d’une banque de l’habitat pour le financement des projets/programme des logements sociaux ;

L’adoption d’une politique favorable à l’attraction de l’investissement privé dans le secteur public à travers l’ouverture en totalité ou en partie le capital des sociétés publiques;

La création de fonds de garantie souverains destinés à prendre des parts dans les firmes nationales et internationales;

La sauvegarde et diversification des fonds de péréquation destiné à soutenir le développement des collectivités locales ;

La promotion de l’intégration régionale et sous-régionale et la coopération Sud-Sud ;

La redynamisation des coopérations bilatérales et multilatérales avec les pays industrialisés;

La promotion de la politique du partenariat public- privé dans la réhabilitation et la construction des infrastructures du pays ;

La promotion d’une politique d’exploitation rationnelle des ressources naturelles de la Guinée;

La promotion d’une politique de relance de tous les secteurs pourvoyeurs de fonds.

IV. AGRICULTURE, FORÊT, PÊCHE, ÉLEVAGE ET ENVIRONNEMENT

La création des agropoles pour développer les infrastructures de soutien aux chaines de valeurs (infrastructures hydro agricoles et les infrastructures de désenclavement);

La mise en place de politiques d’amélioration de la gouvernance et de renforcement de capacité au niveau des chaines de valeurs ;

La rationalisation et la rentabilisation de l’exploitation forestière et protection des ressources rares ;

Le développement de la pisciculture familiale et communautaire ;

Le développement de l’élevage domestique, fermier et industriel ;

L’amélioration du cadre institutionnel ;

L’amélioration génétique et l’intégration agriculture-élevage ;

Une politique de production et de commercialisation des produits des paysans vers les centres de consommation par l’organisation des coopératives et autres types d’association ; 

L’instauration de fonds de recherche appliquée et intégrée dans le domaine agropastoral ;

L’amélioration de la gestion des ressources en eau et des ressources naturelles ;

La préservation de la diversité biologique, terrestre et maritime et l’amélioration de l’approvisionnement durable en énergie;

La promotion d’une économie verte qui consiste à une politique-cadre d’électrification et de lutte contre les changements climatiques et avec cette politique, la Guinée deviendra le leader de l’économie verte dans la sous-région en s’appuyant sur sa plus grande force : son hydroélectricité « électricité propre » ;

La promotion des investissements additionnels à développer les filières vertes comme celle de bioénergie, l’hydrogène vert, de biomasse forestière résiduelle, des véhicules électriques et le gaz naturel renouvelable ;

Mettre en place une politique préventive pour faire face aux conséquences importantes des changements climatiques ;

La gestion intégrée de l’eau et de la biodiversité pour protéger nos ressources halieutiques, côtières et marines ;

La lutte contre la dégradation et la contamination des eaux et des terres.

V. TRANSPORTS, COMMUNICATIONS, TÉLÉCOMMUNICATIONS ET ÉCONOMIES NUMÉRIQUES

La réhabilitation et la construction des infrastructures de communications routière, fluviale, ferroviaire, aérienne et de télécommunication ;

La modernisation de l’outil de travail de l’entreprise publique chargée des télécommunications et de l’économies numériques, et la libéralisation de ce secteur en vue d’attirer des investissements privés ;

La réforme et renforcement de capacité des institutions en charge des transports, de communication, télécommunication et économies numériques.

VI. ÉNERGIE ET MINES

La réhabilitation et la construction des infrastructures de production, de transport et de distribution des énergies hydro-électrique et thermique ;

La libéralisation tient du secteur de l’énergie par son ouverture aux investissements privés de manière à combler le déficit du pays en matière énergétique ;

La réforme institutionnelle et le renforcement de capacités des sociétés d’électricité et de l’eau potable en Guinée (EDG et SEG) ;

La réforme institutionnelle et le renforcement de capacités de l’Agence d’Électrification Rurale (AGER) ;

La promotion d’une politique d’électrification rurale à travers les énergies renouvelables ; f. la promotion d’une politique de production et de distribution d’eau potable et d’énergie électrique sur le territoire national ;

La revue de tous les contrats et convention dans les secteurs de l’énergie, l’hydraulique, l’hydrocarbure et mines ;

La mise en œuvre d’une politique de recherche et de production minière et pétrolière qui prenne en compte les intérêts du peuple guinéen ;

La revue de la structure des prix dans les secteurs de l’énergie, l’hydraulique et de l’hydrocarbure ;

L’implantation d’industries locales de transformation des produits miniers en produits semi- finis ou finis ;

L’amélioration de la gouvernance du secteur minier ;

L’affectation d’une partie des bénéfices générés par les ressources non renouvelables telles que les minerais… aux souverainetés pour prendre des parts dans les firmes nationales et internationales dans le domaine et dans d’autres domaines porteurs de croissance ;

L’affectation d’une partie des bénéfices générés par les ressources non renouvelables telles que les minerais …vers d’autres secteurs de production, notamment le secteur agropastoral, industriel tout en assurant le développement social.

VII. SECTEUR FINANCIER

La mise en place d’une politique de mobilisation et de sécurisation effective des ressources internes ;

La mise en place d’une politique de promotion et sécurisation de l’initiative privée et à faciliter la relance du crédit bancaire. II s’agit notamment de la libéralisation progressive des marchés et de l’élimination de toutes. Les tracasseries administratives et autres mesures pouvant l’exercice

normal des affaires ;

La mise en place d’une politique de financement des micros projets d’agrobusiness ;

L’élaboration des véritables budgets de développement et leur exécution, en recettes comme en dépenses, au regard des principes de bonne gouvernance ;

La sauvegarde du dispositif efficace permettant de mieux mobiliser les ressources du secteur informel et de la diaspora guinéenne et de canaliser leurs transferts vers des investissements productifs, générateurs de croissance et d’emplois (baisse des coûts, rapidité et sécurité des transferts de fonds des migrants, mise en place d’un guichet unique pour le développement des PME et la perspective de création d’une banque de la diaspora)

VIII. AU PLAN CULTUREL ET SPORTIF

Le Parti du Changement Progrès Unité pour la Guinée (CPUG) considère la culture comme le patrimoine commun au peuple de guinée qui fait notre diversité et notre union.

En effet, un peuple sans culture est un peuple sans âme. Ainsi le CPUG, entend :

Promouvoir une culture fondée sur les vertus citoyennes et républicaines nourries de notre histoire et résolument ouverte au monde ;

Promouvoir une culture pour le renforcement du tissu social fortement affecté par les nombreuses crises qu’a connu le peuple de Guinée ;

Renforcer l’identité nationale et la cohésion nationale par la promotion de spécificités culturelles régionales dans toutes leurs diversités en vue de les rendre davantage compétitives sur le plan national et international ;

Intégrer la culture et la littérature nationales dans le système éducatif ;

Consolider le fonds de la culture ;

Réhabiliter et construire les infrastructure culturelles, sportives et touristiques ;

Améliorer la gouvernance de la culture et du sport ;

Promouvoir une politique incitative pour l’attraction des investissements privés dans les secteurs de la culture et du sport ;

Conférer à l’héritage culturel guinéen et à la production culturelle le statut de patrimoine national à protéger ;

Protéger et rentabiliser la musique et l’art guinéen ;

Promouvoir et capitaliser le cinéma et le théâtre guinéen par des cours et longs métrages ;

Créer des Musées pour la conservation de notre patrimoine culturel ;

Encourager l’œuvre intellectuelle par le soutien à apporter aux Éditeurs et Auteurs Compositeurs ainsi que la mise en place et l’organisation des bibliothèques nationales et locales ;

Créer un salon d’Inventeurs guinéen dans tous les domaines ;

La création des écoles des sports, culture et des arts ; l’organisation des championnats et des compétitions dans les milieux scolaires, universitaires, militaires, paramilitaires et civils;

La réhabilitation et la construction des infrastructures sportives.

IX. AU PLAN SOCIAL

L’instabilité politique et la mal gouvernance aux laquelle est confronté notre pays depuis des décennies et l’inadéquation des infrastructures sociales ont eu des répercutions désastreuses sur l’ensemble de nos populations, ce quia accru la misère et la pauvreté ;

Conscient de la nécessité urgente de remédier à cette situation, le CPUG place l’homme au centre de ses préoccupations dans le cadre de l’égalité des chances, de la solidarité entre citoyens, de la justice sociale, en vue de réhabiliter l’honneur et la dignité du guinéen.

X. FAMILLE, FEMME, ENFANT ET SOCIÉTÉ

Mettre en place une véritable politique sociale permettant l’accès aux services sociaux de base ;

Réhabiliter et construire des infrastructures sociales de base (écoles ; centres de santé) ;

Reforme et renforcer les capacités institutionnelles des services sociaux de base ;

Garantir la protection et le développement de la famille par une éducation morale et Intellectuelle basée sur des valeurs positives de la société notamment le respect de la société, le respect des biens communautaires, le respect de la loi et de l’autorité établie ;

Mettre en place une politique sociale prenant en compte le genre et les populations vulnérables, marginalisées ou victimes de discrimination ;

Protéger les valeurs familiales et renforcer les structures d’encadrement social de l’enfant, de la jeunesse, de la femme, du vieillard et de la personne vivant avec handicap ;

Développer l’installation généralisée des équipements collectifs notamment ceux relatifs à l’adduction d’eau, à l’électricité, aux sports et loisirs, au téléphone et à la télévision, à la santé ; à la pharmacie dans les milieux ruraux ;

Revaloriser la Fonction Publique en améliorant les conditions de vie et de travail des agents et fonctionnaires de I ‘État 

Revoir les textes relatifs au groupement syndical et associatif ;

Assurer le bien-être de la population par :

La création des emplois et la sauvegarde et le déplafonnement du SMIG ;

La promotion d’une politique d’autosuffisance alimentaire ;

L’amélioration de l’habitat ;

La redistribution du revenu national ;

Instaurer un mécanisme dynamique d’assistance aux victimes de calamités naturelles et de guerre.

XI. ÉDUCATION, RECHERCHE SCIENTIFIQUE ET TECHNOLOGIQUE

Moteur de tout changement. L’éducation améliore la santé et les moyens de subsistance, contribue à la stabilité sociale et stimule la croissance économique à long terme. L’éducation est également essentielle à la réalisation des objectifs de développement durable. Le CPUG est convaincu que le changement tant souhaité par le peuple guinéen passe obligatoirement par l’éducation.

Nonobstant, les nombreuses crises et les décennies de mal-gouvernance qu’a traversée la Guinée ont terriblement affecté le système éducatif national. Le système éducatif guinéen actuel se caractérise essentiellement comme suit :

Mal-gouvernance du secteur de l’éducation ;

Insuffisance et vétusté des équipements et infrastructures du secteur ;

Répartition inégale des équipements et infrastructures sur le territoire national ;

L’inadéquation de la formation entre l’offre et la demande ;

La persistance des disparités (genre et zone) ;

La faiblesse de la qualité des enseignements et apprentissages due, entre autres, à l’insuffisance des capacités académiques et professionnelles des enseignants et des manuels scolaires ; 

Le sous-financement du secteur (en moyenne 3% du PIB contre 4,5% dans la sous-région) et la faible efficacité interne du système

La mauvaise gestion des ressources humaines, matérielles et financières favorisées par l’impunité, l’absence de contrôle et de suivi ;

L’insuffisance de programme de formation pour adultes ;

L’inadéquation entre la formation e l’emploi ; la problématique des langues d’enseignement ;

La fuite des cerveaux et la perte de la vocation enseignante.

Le Parti CPUG entend proposer un système dans lequel les ressources humaines seront le vrai moteur du développement. Ce nouveau système éducatif tiendra des exigences de la modernité et de la compétitivité, de la répartition inégale des équipements et infrastructures et de la disparité genre et zone. 

Pour se faire, il compte :

La réforme et le renforcement de capacité institutionnel du secteur de l’éducation ;

La promotion et sécurisation des investissements privés dans le secteur de l’éducation ;

La réhabilitation et la construction des équipements et infrastructures ;

La révision fondamentale de structures et des programmes en mettant l’accent sur les filières professionnelles, techniques et pratiques ;

La mobilisation et l’affectation des ressources financières suffisantes à l’éducation ;

L’adéquation de la formation à la demande ;

La prise en compte réelle du genre et la zone dans le système éducatif ;

Le financement et le développement de la recherche scientifique et de la technologie, en vue de la transformation des ressources naturelles et renouvelables.

XII. SANTÉ

Le Parti entend procéder à la reforme et le renforcement se capacité institutionnelle pour assurer :

Réhabiliter et construire les infrastructures sanitaires de manière à couvrir le territoire national ;

Mettre en place une politique sanitaire appropriée pour assurer :

Une médecine préventive dynamique ;

Une médecine curative efficace par la distribution des soins de santé primaires de qualité et accessibles à tous ;

Une couverture vaccinale contre les maladies de l’enfance et autres maladies endémiques ;

L’approvisionnement régulier des formations médicales en produits pharmaceutiques et en équipements médicaux modernes ;

Mettre en place un fonds de recherches scientifiques ;

La promotion des investissements privés dans l’industrie pharmaceutique locale et/ou traditionnelle en vue de subvenir aux besoins en médicaments contre les maladies tropicales;

La revue des programmes de formation dans les universités, instituts supérieurs et instituts d’enseignement médical ;

La promotion et l’encouragement de l’initiative privée dans la distribution des soins de santé et des médicaments ;

Une lutte permanente contre le SIDA, le paludisme.

XIII. EMPLOI ET SÉCURITÉ SOCIALE

Le déficit excessif de l’emploi décent en République de Guinée est la résultante de plusieurs décennies de corruption généralisée au sein des instances de décision, la baisse de productivité, le poids de la dette publique et mauvaise gouvernance des commandes publiques. Face à cette situation préoccupante, le Parti entend :

Mettre en place une politique sociale inclusive ;

Mettre en place une véritable politique de lutte contre le chômage ;

Mettre ne place meilleure gouvernance des commandes publiques de manière à promouvoir et privilégier les PME guinéenne pour la répartition de la richesse ;

Sauvegarder et appliquer systématiquement le contenu local ;

La promotion des actions de création intensive d’emplois décents ;

La promotion d’une politique salariale réaliste, garantissant la dignité du travailleur ;

Déplafonner le SMIG ;

La promotion de l’éthique professionnelle pour lutter contre les anti-valeurs qui asphyxient les milieux du travail et de production en général ;

Le développement de la sécurité sociale et de la prévoyance mutualiste permettant l’accès à des pensions de retraite dignes ainsi que la couverture des principaux risques sociaux ;

Le renforcement du dialogue social avec les organisations professionnelles favorisant la paix sociale ;

La capitalisation et l’accompagnement du secteur informel étant donné sa grande capacité génératrice d’auto-emplois ;

La promotion des dispositions légales et réglementaires garantissant équitablement les intérêts des employeurs et des travailleurs ;

Le renforcement de la formation professionnelle en vue de faciliter aux jeunes l’accès et la conservation de l’emploi ainsi que le reclassement et le renforcement des capacités des travailleurs en général.

XIV. AU PLAN DE LA SÉCURITÉ ET DE LA DEFENSE NATIONALE

L’attachement à la paix, à la sécurité et à la stabilité de la Guinée, la promotion d’une armée, d’une police et des services de sécurité qui garantissent la souveraineté, l’intégrité et l’ordre public en Guinée sont une priorité pour le CPUG pour cela, il prône :

Une armée républicaine et forte ;

Une police de proximité chargée du maintien de l’ordre public et de la sécurité des personnes et des biens ;

Des services spécialisés et d’intelligence réellement respectueux de l‘État de droit et des institutions démocratiques.

14.1    L’ARMÉE

14.1.1   RECRUTEMENT ET FORMATION

Le recrutement doit se faire en dehors de toute discrimination sur l’ensemble du territoire national en privilégiant le volontariat, le patriotisme, la majorité d’âge, les qualités physiques, morales et intellectuelles.

La réhabilitation et la mise en place des centres de formation et des académies militaires pour le commandement, l’administration, le génie, la recherche, les opérations tactiques et les techniques de combat, en vue de doter notre pays d’une armée professionnelle.

14.1.2   ORGANISATION ET EQUIPEMENT

Adapter la carte militaire aux réalités actuelles de notre pays, de l’Afrique et du monde ;

Réhabiliter et construire des camps militaires et des résidences des officiers pour le casernement des éléments combattants en vue d’assurer un meilleur encadrement des troupes ;

Faire de l’Armée, outre sa mission traditionnelle, une armée de développement et de production ;

Doter l’Armée des équipements modernes de défense, de transport et de télécommunications en vue d’augmenter sa capacité de mobilité et d’intervention pour une meilleure défense nationale.

14.2    POLICE NATIONALE

14.1.3   RECRUTEMENT ET FORMATION

En plus des conditions retenues pour le recrutement dans l’armée, les éléments de la police nationale doivent recevoir une formation qui leur permette de remplir valablement la mission de maintenir l’ordre public et de protéger les personnes et les biens ;

Réhabiliter et créer des centres et instituts de formation.

14.1.4   ORGANISATION ET EQUIPEMENT

Mettre en place une police de proximité et revaloriser les branches spécialisées telles que :

La police de protection civile, notamment la police anti incendie

La police anti-drogue

La police anti-émeutes

La police des mœurs, etc.

Doter la police des équipements modernes et adéquats.

14.3    SERVICES SPECIALISÉS ET D’INTELLIGENCE

Les Services spécialisés et d’intelligence civile et militaire devront être séparés et dépouillés des missions traditionnelles de police et de justice pour être concentrés sur les analyses prospectives et de contre-espionnage susceptibles de garantir à notre pays et à nos institutions sécurité et paix ;

Le recrutement au sein de ces services, en dehors de toute discrimination devra répondre aux critères de patriotisme, de capacité, d’efficacité, d’efficience et de performance ;

L’équipement à mettre à leur disposition doit être conséquent au regard des missions leurs dévolues.

XV. AU PLAN DE LA JUSTICE ET DES DROITS HUMAINS

La question de l’indépendance, de l’efficacité, de l’accessibilité et de la crédibilité de l’appareil judiciaire constitue des préoccupations irrésolues et récurrentes pour les citoyens qui dénoncent une justice corrompue et aux ordres de l’exécutif.

Un état démocratique exige l’existence d’un appareil judiciaire qui inspire confiance.

À ce titre, la justice qui constitue le bouclier et le dernier rempart de tous les citoyens doit répondre aux critères d’indépendance, d’impartialité et d’intégrité.

Le CPUG s’engage à définir et à faire respecter des dispositions constitutionnelles d’une indépendance bien comprise de la Justice et à créer les conditions d’exercice, par les juges, d’une justice transparente et équitable pour tous. A cet effet, le Parti entend :

Revaloriser la fonction de magistrat et les conditions de vie et de travail de tous ceux qui contribuent à la distribution de la justice ;

Réhabiliter et humaniser les centres de rééducation et de récupération des mineurs ;

Améliorer les conditions de détention et préparer la réinsertion des détenus dans la société, par l’apprentissage et l’exercice des métiers ;

Promouvoir et cultiver le respect des droits humains par la vulgarisation et l’application de la Charte Internationale des Droits de l’Homme et de tous les Instruments internationaux de protection des droits humains ratifiés par notre pays ;

Réhabiliter et construction infrastructures judiciaires, centre d’incarcération et de réinsertion sociale ;

La revue et l’adaptation des textes législatifs et réglementaires pour une meilleure justice ;

Fait à Conakry, le trentième Jour du mois de septembre de l’an deux mille vingt et un

Pour le Parti CPUG

Dr Ibrahima SAKHO

Le Président